Pendant des siècles, les Aldsanites se sont résumés à des tribus nomades vivant de l’élevage des chevaux et de la chasse à l’aigle. Ces tribus étaient dirigées par des aristocraties guerrières et étaient très nombreuses. Bien qu’ayant de grandes similitudes entre elles, les différentes tribus n’étaient que très rarement alliées et quand cela arrivait ce n’était jamais pour bien longtemps. Les tribus qui se déplaçaient le long des frontières des steppes pillaient régulièrement les royaumes voisins emportant le blé et l’eau et laissant derrière elles le feu et le sang. Une seule doctrine guidait les Aldsanites : “si tu convoites le bien d’autrui, obtiens-le par la force”. Les royaumes voisins n’hésitaient pas à attiser la désunion qui régnait sur les steppes, car les tribus étaient nombreuses, fortes chacune de plusieurs centaines à des milliers d’hommes et les rares fois où bon nombre d’entre elles s’était unies, certains royaumes avait été rayés de l’histoire sous les pas des Aldsanites.
Un jour naquit, un Enfant Dieu, cet enfant n’avait pas de Khuvi Zaaya, c’est-à-dire qu’il avait été impossible de prévoir sa mort. Glorifié par sa tribu, il la dirigea dès sa plus tendre enfance. En grandissant Abadaï, car tel était son nom, vivait dans l’opulence. Au cours de la chasse hivernale, il annonça aux autres tribus qu’il les unifierait. De la haine et des insultes lui parvinrent, nul chef de tribu ne souhaitait perdre son pouvoir et son autorité sur les siens.
Alors, il partit pour la cité des dieux. Personne ne le vit pendant deux cycles. Mais lorsqu’il revint, il était totalement métamorphosé, se dressait maintenant non plus un enfant, mais un guerrier puissant. Son épée fendait les cieux ! Sa main déplaçait des montagnes et sa voix se faisant entendre sur des lieues à la ronde !
Il fit le tour des steppes ralliant peu à peu les tribus à sa cause. Leur apportant richesse et gloire au combat. Enfin, il décida que les Aldsans devaient se sédentariser. Il réinvestit une cité en ruine au milieu des steppes et décida d’en faire sa capitale, Zhongdu. Il leur révéla un texte que les Dieux lui avaient donné, le Khuuli, qui fondait les lois aldsanites.
Quand il estima que son œuvre était complète, il partit rejoindre les dieux laissant son fils, Kubilaï, à la tête des tribus aldsans. Désireux de continuer l’œuvre de son père, mais d’étendre l’Empire naissant, il fit se déverser les hordes aldsanes sur les territoires alentours. Agrandissant ainsi considérablement l’Empire, et annihilant de l’Histoire des nations tel que la Pandorica.
Kubilaï mourut et Ögödei Xiongnu lui succéda. Son règne connut les soulèvements de la noblesse assoiffée de sang et d’or. Il lança alors la conquête de la Knêdée, calmant ainsi les chefs de guerre. Puis son fils, très marqué par les soulèvements de son peuple, centralisé le pouvoir et créa l’Empire tel qui est encore aujourd’hui. L’histoire et les empereurs s’enchaînèrent jusqu’à la perte de la Nouvelle Knêdée autrefois conquise par Ögödei Xiongnu, un puissant tremblement de terre affaiblit leur pouvoir sur ce territoire et la population se souleva prenant son indépendance à la fois de l’Empire Aldsan et de l’Empire Knêdéene. Ces siècles d’histoire nous amènent à l’Empire de nos jours fier et puissant héritier d’un passé nomade et de guerres.